Si l’investissement forestier permet des rendements relativement faibles, il représente néanmoins une niche fiscale offrant la possibilité de diminuer son impôt sur le revenu.
Pour ce faire, l'individu doit être domicilié en France, ce qui lui permettra de bénéficier d'un avantage fiscal, que ce soit au titre de l'IR ou de l'IFI (impôt sur la fortune immobilière).
La défiscalisation entre dans le cadre des investissements forestiers suivants :
L’investissement forestier donne aussi la possibilité au contribuable d’être exempté de l’assiette fiscale de l’IFI. L’abattement est de 75% de la valeur de la forêt pendant toute la période de détention, mais aussi en cas de donation et de succession. Toutefois, le détenteur s’engage à conserver la propriété pendant 30 ans dans le cas d’un achat direct, et pendant 2 ans s’il passe par un GFF, GIEEF ou un SEF. La diminution d’impôt associée à l’IFI est compatible avec celle de l’impôt sur le revenu.
Tout comme l’immobilier, l’investissement forestier fait office de valeur refuge, dans la mesure où il est peu impacté par la volatilité des marchés financiers. Toutefois, l’actif nécessite une plus longue durée de détention que l’immobilier afin de produire du rendement. La rentabilité de l’investissement dépendra beaucoup de l’emplacement et de la qualité du terrain. Néanmoins, un bon accompagnement, vous permettant notamment de bien optimiser vos bénéfices fiscaux, devrait permettre un excellent rendement.
Le crédit d’impôt sur le revenu obtenu au titre d'investissement forestier (travaux forestiers, rémunération versée à un gestionnaire) correspond normalement au taux de 18%. Toutefois, ce chiffre peut passer à 25% pour les individus appartenant à une association de producteurs ou à un GIEEF. Le calcul diffère selon que l’investisseur ait acquis seul l’actif ou à travers un GFF, SEF ou GIEEF. Il varie également en fonction du type d’investissement.
Acquisition d’un terrain forestier par un particulier :
Détention à travers un GFF, SEF ou GIEEF :
- La base de calcul est un pourcentage des travaux payés au GFF, SEF ou GIEEF correspondant aux droits détenus par l’individu dans le groupement. Il ne doit pas dépasser 6 250 euros de dépenses prises en charge par individu.
- La base de calcul est un pourcentage de la rémunération versée au GFF, SEF ou GIEEF correspondant aux droits détenus par l’individu dans le groupement. Il ne doit pas dépasser 2 000 euros de dépenses prises en charge par individu.
Le prix moyen des forêts est en hausse de 2,80 % en 2021 contre 2,30 % en 2020, selon l’étude publiée par La Safer en début d’année. On parle d’une progression de 10 % en 5 ans dans certaines régions.
Ainsi à l’opposé des actifs boursiers, les soubresauts économiques n’affectent pas l’investissement forestier. Le secteur du bois mérite certainement qu'on s'y intéresse. La clé réside dans l’acquisition de parts de Groupements Forestiers d'Investissement (GFI).
L’investissement initial est habituellement de 5.000 euros en cas de rachat de parts. Le montant peut vite grimper à 150.000 euros si on passe à travers la création d‘un GFI. Une réduction d’impôt sur le revenu de 18%, couplée à des objectifs de rendements annuels moyens d’environ 2%, aura le bénéfice d’apporter une dimension ‘réelle’ à votre portefeuille d’investissement, tout en vous protégeant de l’inflation.
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